Lorsqu'on apprends un nouvelle langue, on ne peut pas être trop fier ou avoir trop de peur à faire les fautes énormes. J'ai l'habitude maintenant de faire de bêtises. Cela ne me gêne pas. En tout cas, ce n'est pas un mauvais chose de faire rire les gens. Et tout le monde est super sympa, ici à Paris. Ils me donnent les conseilles, m'aident avec la prononciation, et m'apprennent les nouvelles expressions. (tournures?)

J'ai lu un super livre pour les petits hier. Il s'appelle "Les Vacances de Milton" par Haydé Ardalan. Milton est un personnage très attachant, et les dessines sont évocateurs. Je ne sais pas si "évocateur" est le bon mot... Je voudrais dire que les dessins capturent l'esprit d'un moment : on peut sentir l'air de la campagne ou on peut entendre le chant des grillons sur une belle soirée d'été. Je suis d'accords avec Milton, "C'est bon les vacances."

[nouveaux mots que j'ai appris grâce à Milton : une libellule, un tuyau, coincer]

Les voisins d'enfer.

C'est un partie de la vie, je pense. Les trois premières années, nous avons eu de la chance. Notre immeuble est très sympa. La propriétaire aime bien les artistes, les musiciens. On pense que le résultat de ça serait beaucoup de bruit, mais pas de tout. C'était tellement tranquille. L'immeuble est ancienne, donc les murs sont épais et on ne peut pas entendre les voisins. De temps en temps on entendu le son léger d'un piano ou du chant du cour, mais c'était joli. Tout le monde était sympa (sauf le bassoniste qui a emprunté la perceuse électrique de mon mari et ne l'a pas rendu depuis deux semaines - un très petit chose, j'ai pensé, mais mon mari aime bien ses outils.)

Alors, c'était un vrai paradis. Jusqu'a deux mois passé. Lorsque la famille d'enfer a emménagé en face de nous, de l'autre coté du cour, une étage plus bas.

L'homme pense que le petit cour est une partie de son appartement. Il se penche toujours, toujours par la fenêtre. Généralement avec une bière et une cigarette (même si c'est huit heure du matin) de temps en temps avec un portable aussi. Et il regarde dans les autres appartements. Chaque fois que je fais quelque chose et je regarde en haut, il me regarde fixement. ("Pourquoi pas prend un photo, hein!") Ca me rends folle. Ces jours-ci, c'est trop chaud de fermer des volets ou des rideaux - nous avons besoin du courant d'air. Quelle impolitesse!

La femme ne fait rien déplaisante.

Mais le petit. Il ne pleure pas, il hurle. Il hurle à une heure du matin, il hurle à cinq heure du matin, il hurle dans la soirée, il hurle dans l'après-midi. Et ce n'est pas la chaleur - c'est tout le temps comme ça. Le son fait percer le cerveau. Ce n'est pas possible de dormir ou de penser quand il hurle comme ça. Pourquoi est-ce qu' il hurle toujours? Ce n'est pas normal. Ce n'est pas comme un peitit normal. J'espère qu'il n'est pas malade, et j'espère qu les parents ne le fait pas mal. (Il est en train de hurler fortement maintenant.) Je vais parler avec la guardienne. C'est trop.

Voilà! (J'ai appris beaucoup de nouveau vocabulaire avec cette article!)

Quelle semaine! J'ai trouvé dans mon dico (bien aimé) l'expression : "suer comme un bœuf". C'est un bon résumé, ça. En anglais nous disons : "suer comme un cochon." Est-ce que les bœufs suent? Les cochons? Je suis une fille de la cité, donc je ne sais pas.

En autres nouvelles: (est-ce qu'on peut dire ça en français?) Deux choses, aujourd'hui.

#1 : J'étais en train de descendre les escalier de la ligne 14 ( Elle ne sent pas bon. Pourquoi??? Une malédiction? Elle sent forte comme une malédiction. ) J'étais complètement épuisée, avec un mal à la tête, etc. et lorsque j'ai levé les yeux, j'ai vu trois hommes - trois moines dans ses soutanes. Mais quelles soutanes! Chaque avec une image de la vierge qui fait une demi-metre de haute. Pour un moment tout mon éducation catholique m'a revenu à la mémoire. L'horreur! La culpabilité! Mais heureusement, la sensation à passé vite. C'est marron parce qu'à Roma, on voit les trucs comme ça partout et on ne les donnerait pas un deuxième regard. Mais à Paris, c'est bizarre. Perturbant.

#2 : J'ai déjà l'oublié! Je suis nulle avec les listes!

L'autre jour, lorsque je faisais une promenade le long du canal, j'ai vu un homme à coté du chemin qui était debout dans un grand récipient. Il y avait plein d'eau dedans - jusqu'à sa taille - et il jouait un tambour qui était démi-submergé. Le premier rang de spectateurs étaient un peu éclaboussés, mais contents.

Il y a toujours quelque chose qui passe à Paris!

J'ai un nouveau jouet!

Lorsque j'étais petite, j'ai envie d'avoir un podomètre. L'autre semaine, j'étais dans un magasin sportif en achetant des balles de ping-pong pour les chats lorsque je voyais une exposition de podomètre, et j'ai pensé, "Ce n'est pas chère. Pourquoi pas vis les rêves de ma jeunesse?"

Quelle découverte! Pas étonnant que je sois tellement fatiguée à la fin de jour : je fais entre six mille et quatorze mille pas par jour! Ça fait (environ) entre quatre et huit-et-demi kilomètres. Alors, j'ai inventé un nouveau régime, je l'appelle "Le Régime Professeur d'Anglais" Mais je pense qu'il ne deviendra pas populaire au cause de tout la grammaire... C'est dommage!

Il y a deux genres de gens : les gens qui aiment les framboises, et les gens qui aiment les fraises. Moi, je suis de type framboise.

Celui-ci n'est pas un bonne photo parce que j'étais très pressée, mais c'est mieux que rien j'espère. Elle était tellement belle c'est tartelette aux framboises, ce n'est pas possible à ne pas prendre une photo. Et aussi, super délicieuse! Le conseil de la semaine : Heurtier Bistro, 2 rue de la Verrerie 75004 Paris. (C'est un boulangerie/pâtisserie/salon du thé - avec un chocolat chaud pas mal du tout!)

C'est vraiment dur d'avoir la ligne en France.